Bien sûr que c’est hormonal mais quels sont les hormones en cause, l’insuline, la sérotonine, la leptine, la ghreline, les hormones thyroïdiennes… c’est ça la grande question.
Et si c’était l’insuline…
Lorsque nous absorbons du glucose (sucre), notre pancréas libère une hormone (insuline) pour éviter que le taux de glucose dans le sang ne s’élève trop. L’effet est immédiat, le glucose sera utilisé (comme du carburant) ou encore mis en réserve (gras) pour être utilisé plus tard…. un jour peut être….
Sous l’effet de certains aliments, la sécrétion d’insuline est trop forte et le taux de glucose chute dramatiquement. Le cerveau est immédiatement avisé et il s’exprime en augmentant la sensation de faim… on est donc poussé à manger de nouveau et le cercle vicieux s’installe.
La sérotonine
Véritable « hormone de l’humeur », la sérotonine joue un rôle important en tant que modérateur de l’appétit et régulateur de l’humeur.
Les femmes n’ont pas de chance, elles fabriqueraient moins de sérotonine que les hommes et seraient donc ainsi plus vulnérables aux petites fringales. Cette tendance à la baisse serait encore plus importante avant les règles, lors de l’arrêt du tabac et en période de stress. Lorsqu’elle vient à manquer, les femmes se disent tendues, anxieuses, irritables, incapables de se concentrer et elles ont faim d’aliments sucrés. Une barre de chocolat ou encore une pâtisserie et voilà, le calme revient… mais les petites poignées d’amour aussi.
La leptine
Une chercheure américaine a mesuré chez des volontaires, les taux de deux hormones reliées à l’appétit. Elle a imposé aux participants des nuits de sommeil de 4 heures, deux jours de suite. Elle a ensuite mesuré le taux de leptine qui diminue l’appétit quand nos réserves énergétiques sont suffisantes et de ghreline, sécrétée par l’estomac pour signaler la faim. Elle a comparé ces taux avec ceux obtenus des mêmes volontaires le lendemain d’une nuit normale. Après les deux courtes nuits, le taux de leptine avait chuté de 18%, diminuant du coup le signal de satiété et leur taux de ghreline avait grimpé de 28%. Les jeunes participants ont exprimé une irrésistible envie de dévorer des biscuits.
Et si c’était la thyroïde
Les hormones sécrétées par la thyroïde agissent sur les cellules et stimulent leur consommation d’énergie. Lorsqu’elles sont basses, l’organisme vit un peu comme au ralentit : il brûle moins de graisses, l’énergie est à la baisse, on a froid aux mains et aux pieds dès que la température extérieure diminue et le poids augmente.
Comme vous le constatez, les hormones sont responsables de votre équilibre pondéral. Une consultation en modulation hormonale peut aider à équilibrer naturellement ces hormones et vous aider à perdre du poids sainement. Prenez rendez-vous avec moi au 819-378-1001.
Crédit photo : carevox.fr
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